Les lumières by Romécourt
A l’occasion du spectacle son et lumière « Le Roman de Romécourt, chapitre 2 » qui aura lieu du 14 au 17 juillet 2022, le château de Romécourt publie sa première série d’oeuvres numériques NFT pour collectionneurs digitaux amoureux du Grand Est !
La collection plonge aux origines du domaine et s’articule autour du vitrail de la chapelle de Romécourt. Elle met en scène le départ de Hugues de Martimprey au côté de Saint Louis pour la 7ème croisade.
L’image utilisée est celle du vitrail originel avant sa restauration. Le numérique permet ainsi de ramener dans le présent un objet du passé. Les contrats NFT garantissent l’authenticité et permettent un transfert sans intermédiaire. Les oeuvres sont uniques et numérotées.
Le nom « Les lumières » fait référence au phénomène physique qui traverse l’espace et le temps sans s’altérer ainsi qu’au courant philosophique du XVII qui symbolise l’ouverture et le progrès de la conscience humaine.
Les détenteurs de cette collection pourront assister au Roman de Romécourt chapitre 2 ainsi que former une communauté permettant d’échanger et partager autour de la mise en oeuvre de projets créatifs dans la région et plus largement au service du patrimoine.
Billets
Un NFT donne droit a deux place pour le spectacle le Roman de Romécourt. Pour obtenir vos billets, munissez vous du code dans le contenu caché et tapez le dans la section code de réduction sur le site de la billeterie.
Pierre De Ronsard 1524-1585
« Odelette »
J’ai l’esprit tout ennuyé
D’avoir trop étudié
Les Phénomènes d’Arate;
Il est temps que je m’ébatte
Et que j’aille aux champs jouer.
Bons Dieux! qui voudrait louer
Ceux qui collés sus un livre
N’ont jamais souci de vivre?
Que nous sert d’étudier,
Sinon de nous ennuyer
Et soin dessus soin accroistre
A nous, qui serons peut-estre
Ou ce matin, ou ce soir,
Victime de l’Orque noir,
De l’Orque qui ne pardonne,
Tant il est fier, à personne!
Corydon, marche devant;
Sache où le bon vin se vend;
Fais après à ma bouteille
Des feuilles de quelque treille
Un tapon pour la boucher;
Ne m’achète point de chair,
Car, tant soit-elle friande,
L’été je hais la viande.
Achète des abricots,
Des pompons, des artichauts
Des fraises et de la crème;
C’est en été ce que j’aime,
Quand sur le bord d’un ruisseau
Je la mange au bruit de l’eau,
Etendu sur le rivage
Ou dans un antre sauvage.
Ores que je suis dispos,
Je veux boire sans repos,
De peur que la maladie
Un de ces jours ne me die,
Me happant à l’imprévu:
Meurs, galant, c’est assez bu.